Bien avant notre naissance, alors que nous étions encore dans le ventre de notre mère, elle, notre père, et parfois d'autres membres de la famille, imaginaient déjà ce que nous allions être… ou ce que nous devrions devenir.
Avant même de connaître notre sexe ou de choisir notre prénom, ils projetaient sur nous leurs espoirs, leurs attentes, parfois même leurs rêves inachevés.
Sans en avoir conscience, ils avaient déjà commencé à écrire une histoire à notre place. Notre propre histoire. Celle dans laquelle il nous faudrait entrer dès la naissance, et jouer le rôle que l'on attendait de nous.
À travers cet article, je vous invite à faire une pause. Une vraie.
À prendre un moment pour vous interroger, avec honnêteté, sur votre vie… et sur vous-même.
Et si vous profitiez de cette lecture pour vous reconnecter à l’essentiel ?
À ce que vous ressentez.
À ce que vous vivez.
Et, surtout, à qui vous êtes vraiment.
Sommaire :
Qui n’a jamais entendu, avant même la naissance d’un enfant :
« Ce sera une battante, comme sa mère… »
« Il aura le caractère du grand-père. »
« On espère qu’elle sera calme, facile, brillante… »
« Elle deviendra médecin, comme son père. »
Des phrases dites avec tendresse, espoir, parfois même avec fierté, mais non dénuées de conséquences.
Derrière ces mots, il y a déjà des projections, des attentes, des traits de caractère attribués à l’enfant avant même qu’il n'ait eu le droit et la chance d’être simplement… lui-même. Sans le vouloir, on lui assigne un rôle, une place, une personnalité, alors qu’il n’est même pas encore né. Et c’est là que tout commence : cette pression douce et invisible, de devenir ce que les autres espèrent que nous serons ! Tout semble faussé dès le départ.
Puis avant même d’avoir découvert le monde, on comprend qu’il faudra correspondre à ce que notre entourage attend de nous :
Nos parents
Nos camarades
Nos enseignants
Notre employeur
Notre conjoint
Puis on grandit avec l'idée qu’il faut être « comme ci » ou « comme ça » . Tout au long de notre vie, il y aura des cases à remplir pour mériter l’amour, la reconnaissance, l’acceptation et trouver sa place dans ce monde. Il y a aura des attentes à satisfaire.
Lors de mes consultations de voyance, je me rends compte d'une chose troublante : très peu de personnes savent réellement qui elles sont.
Elles viennent poser des questions sur leur avenir, leur couple, leur travail, leurs choix... mais derrière ces interrogations se cache une incertitude plus profonde, presque silencieuse : « Qui suis-je réellement ? »
Elles n’en ont malheureusement pas toujours conscience, et il arrive souvent que, lors d’une consultation, je décèle que ce flou identitaire les empêche d’être elles-mêmes. Ce manque de clarté intérieure engendre des problèmes, des blocages, des échecs et des déséquilibres dans leur vie amoureuse, amicale ou professionnelle. Parfois, en plus de ne pas savoir qui elles sont vraiment, ni ce qu’elles attendent de la vie, ces personnes ne s’aiment pas profondément. Beaucoup réalisent qu’elles ont construit leur vie en fonction des attentes des autres : leurs parents, la société, les normes.
Elles ont fait « ce qu’il fallait » , pris les bonnes décisions en apparence… mais sans jamais vraiment se demander :
« Est-ce que cela me ressemble ? Est-ce que c’est ce que moi, je veux ? »
Elles ont été conditionnées, et sont restées fidèles à la manière dont elles ont été éduquées. Elles n’ont pas appris, ou pas osé, à agir en fonction de leurs désirs ou de leurs envies. Cela arrive, selon mon expérience, à une immense majorité de personnes. Je dirais que neuf personnes sur dix que je rencontre en consultation de voyance n’ont jamais appris à être elles-mêmes. Beaucoup vivent en pilotage automatique, en suivant ce qu’il « faut faire » , plutôt que ce qu’elles aimeraient réellement faire.
Il ne s'agit pas d'accuser nos parents. Ils ont fait de leur mieux, avec ce qu’ils savaient, ce qu’ils avaient, et ce qui leur avait été transmis.
Ils ont cherché à nous éduquer, à nous protéger, à nous transmettre ce qu’ils croyaient juste. Mais ce qu’ils nous ont inculqué, consciemment ou non, vient souvent d’encore plus loin. Ils ont, à leur tour, répété ce que leurs propres parents leur avaient enseigné, parfois sans jamais le remettre en question.
C’est ce que l’on appelle le conditionnement familial, ou encore les mémoires transgénérationnelles. Des croyances, des peurs, des injonctions qui se perpétuent de génération en génération :
On nous apprend à être forts.
À ne pas faire de vagues.
À contrôler nos émotions.
Et sans le vouloir, ces héritages invisibles sculptent notre personnalité, nos choix ainsi que nos limites. Ils nous éloignent de qui nous sommes vraiment, pour nous adapter à un système familial où il faut souvent correspondre à ce que l’on attend de nous.
Déjà, il y a la responsabilité des enseignants qui sont souvent les premières personnes à incarner une figure d'autorité et d'influence après nos parents. Un professeur peut marquer une vie entière, autant de manière positive que négative. Une simple remarque peut éteindre un élan… ou, au contraire, faire naître une vocation.
Un enseignant ne transmet pas seulement des connaissances : il transmet une manière d’exister dans le monde. Et pourtant, malgré leurs diplômes, beaucoup d’enseignants restent limités dans leur capacité à éveiller l’enfant, à l’inspirer, à respecter sa sensibilité. Beaucoup manquent de culture psychologique, d’écoute, ou tout simplement d’empathie. Et puis, il y a une autre réalité : transmettre ne s'improvise pas.
Transmettre, ce n’est pas seulement expliquer. C’est donner envie, toucher, éveiller, faire résonner quelque chose en l’autre.
Sans passion, sans vocation : il n’y a pas de vraie transmission.
Le rôle de l’école ne devrait pas se limiter à instruire. Elle devrait aider chaque enfant à se découvrir, à comprendre le monde, à trouver sa place,
et à devenir un adulte libre, épanoui, responsable… et heureux.
Il m’arrive régulièrement, au fil de mes consultations de voyance, de constater une chose frappante : derrière une question simple en apparence, qu’elle soit d'ordre sentimentale, professionnelle ou relationnelle, se cache souvent une quête bien plus profonde. Une quête inconsciente, mais bien réelle :
« Qui suis-je vraiment ? »
Les personnes que je reçois viennent chercher des réponses sur leur avenir, mais sans toujours en avoir conscience, ce qu'elles désirent réellement, c’est se reconnecter à leur identité profonde. Leurs choix, leurs décisions et leurs actions sont souvent guidés par :
Des valeurs transmises.
Une éducation.
Des principes auxquels elles restent fidèlement attachées.
Et parfois, elles perpétuent ces mêmes schémas auprès de leurs propres enfants, sans jamais s’être posé la question : Est-ce vraiment moi ? Est-ce que cela me ressemble ?
C’est là que la voyance peut jouer un rôle essentiel :
Elle met en lumière ce décalage intérieur.
Révèle ce qui a été enfoui ou oublié.
Et ouvre un chemin vers une meilleure connaissance de soi.
Pour être aimé, apprécié, accepté, pour ne pas déranger, ne pas décevoir, ne pas être seul... Il arrive très souvent que l’on devienne caméléon.
On s’adapte. On devient ce que les autres attendent de nous. On apprend à plaire pour être entouré. À faire bonne figure, à taire ce que l'on pense vraiment, à moduler ce que l’on est, pour ne pas perdre l’autre. Mais à force de plaire, on s’oublie. Et un jour, on ne sait plus faire la différence entre :
Ce que l'on est.
Ce que l'on ressent.
Ce que l'on veut vraiment.
Et ce que l'on croit devoir faire pour être " comme il faut ".
On confond nos désirs profonds avec ce que l'on pense être acceptable. Et alors, un vide immense s’installe.
Mais ce vide, bien souvent, n’est pas un manque d’amour des autres… C’est un manque d’amour de soi.
Ce vide peut apparaître après vingt ans de mariage, après un deuil, un changement de vie ou un événement qui nous sort brutalement de nos habitudes.
Et là, tout vacille. L’indécision, la déprime, puis parfois la dépression s’installent doucement.
La vie nous rattrape.
On ne peut plus mentir aux autres.
Et surtout, on ne peut plus se mentir à soi-même.
L’heure de vérité a sonné.
Et c’est à ce moment-là que le processus se met en marche.
Parfois lentement.
Parfois douloureusement.
Le masque tombe. Le cœur s’ouvre.
Et la question essentielle émerge enfin :
« Et si j’avais enfin le droit d’être moi ? »
Certain(e)s me disent :
« Mais… s’il était déjà trop tard ? »
Je leur réponds alors, avec douceur :
« Non, n’ayez crainte. Il n’est jamais trop tard. »
La prise de conscience.
La prise de conscience est l’étape la plus essentielle. Il est quasiment impossible de changer sans elle. Elle peut survenir à la suite d'un ou de plusieurs facteurs déclenchants comme :
Une rupture amoureuse
Un deuil
Un burn-out
Un licenciement
Une maladie physique ou psychique
Un choc émotionnel
Tous ces facteurs peuvent engendrer un profond mal-être. C’est souvent à ce moment-là que l’on réalise que bon nombre de nos choix n’ont pas été faits en pleine liberté :
Par peur
Par loyauté familiale
Par déni
Par simple automatisme
Le déni ou l'acceptation.
Deux possibilités s’offrent alors à nous :
Le déni
Le déni est souvent la voie la plus confortable et la moins douloureuse à court terme. On se dit que ce n’est pas si grave. On a une vie stable, des repères et des habitudes qui nous rassurent. Alors, on referme la porte, en espérant que tout redeviendra comme avant et que ce malaise, né d'une soudaine prise de conscience, finira par s'effacer. Mais la vérité, c’est que rien ne disparaît vraiment. Le mal-être s’enfouit, s’incruste… et finit toujours par ressurgir, plus fort. Car ce qui a été vu ou ressenti, ne peut plus être ignoré.
L'acceptation
L’acceptation, elle, demande beaucoup de courage. Elle nous oblige à nous regarder en face et à assumer :
Nos conditionnements.
Nos blessures.
Nos faux-semblants.
Nos échecs.
Cette étape est douloureuse, car elle remet tout en question :
Toute notre vie.
Tous nos choix.
Toutes nos croyances.
Tous nos faux espoirs.
Tous nos projets.
Elle vient bousculer l’image que nous avions de nous-mêmes… et celle que nous voulions renvoyer aux autres.
" Je me souviens d’un homme enfermé dans le déni et le mensonge envers lui-même, nés d’une loyauté silencieuse à l'égard de ses parents et de l’éducation stricte qu’ils lui avaient inculquée."
Il était profondément fragile, incapable de se remettre en question. Derrière une apparence dure se cachait une grande vulnérabilité et une fatigue intérieure qui le rongeait. Il avait aussi un caractère difficile, ce qui le rendait compliqué à vivre au quotidien. Et pourtant, il possédait de vraies qualités .
Mais il a tout gâché. Son épouse l’a quitté. Il a perdu son emploi. Et malgré tout cela, je n’ai jamais réussi à l’aider.
Pour se protéger, il s’accrochait à l’illusion d’avoir toujours raison. Il se positionnait en victime, incapable de voir que son propre enfermement était la source de sa souffrance.
Il était resté loyal au modèle parental, convaincu qu’il n’en existait pas d’autre. Mais ce modèle, rigide et contraignant, l’avait enfermé. Et à force de refuser toute remise en question, il s’est peu à peu éloigné de lui-même… jusqu’à tout perdre.
Le détachement.
Après l’acceptation vient le détachement. Il faut oser se libérer. Une fois la prise de conscience et l’acceptation intégrées, il devient nécessaire de se détacher de nos anciens modes de fonctionnement. Cela passe par :
Des prises de conscience.
Des remises en question profondes.
Des choix parfois inconfortables, mais libérateurs.
Il faut faire de la place pour soi, et pour une vie plus alignée.
4. Le choix conscient.
Le choix conscient, c’est décider de ce qui est bon et juste pour nous. Ce n’est plus subir, c’est choisir. C’est apprendre à dire non. C’est refuser de faire les choses :
Par obligation.
Par peur.
Pour faire plaisir.
Ou par loyauté.
5. L'alignement.
C’est l’étape vers laquelle toutes les autres nous mènent.
L’alignement, c’est ce moment précieux où l’on commence enfin à vivre en accord avec ce que l’on est vraiment, parce qu'on sent que l'on est enfin à sa place.
On fait la paix avec son passé.
On cesse de vivre pour les autres, à travers leur regard ou leurs attentes.
On commence à vivre pour soi.
On ne cherche plus à paraître, mais simplement à être soi-même.
La perfection n’est qu’une illusion… mais une illusion qui rassure. Depuis toujours, la société valorise la performance, l’apparence physique, la réussite, la richesse. Dès notre plus jeune âge et cela commence souvent sur les bancs de l’école nous apprenons à viser un idéal inatteignable. Et, peu à peu, nous apprenons à cacher nos peurs, à dissimuler nos doutes, à camoufler nos failles… Parce que nos vulnérabilités sont souvent perçues comme des signes de faiblesse.
Mais la vérité, c’est que la perfection n’existe pas. Elle n’est pas humaine. Et à force de courir après elle, on s’éloigne de nous-mêmes.
Ce qui est humain, c’est l’authenticité. C’est la sincérité dans nos émotions. C’est l’acceptation de nos erreurs.
C’est la vulnérabilité qui nous rend profondément vivants.
« Ce sont nos échecs qui nous font grandir, et nous font devenir nous-mêmes. »
Alors non, le vrai courage n’est pas de paraître parfait. Le vrai courage, c’est d'oser être vrai.
Moi aussi, j’ai été confrontée à ce problème.
Dès l’enfance, la barre avait été placée très haut.
Petite-fille d’un militaire de carrière, j’ai reçu une éducation stricte, exigeante, fondée sur la rigueur et la discipline.
À l’école, les remarques des professeurs revenaient en boucle :
« Peut mieux faire », « Devrait s’impliquer davantage », « Ne participe pas assez en classe ».
J’ai longtemps souffert de cette pression constante, de ce besoin de toujours en faire plus, de toujours devoir prouver ma valeur…
Et surtout, de cette impression d’être sans cesse comparée aux autres.
Mais il y avait aussi autre chose.
J’étais rousse.
Une différence visible, que je n’avais pas choisie. Et parce que je ne ressemblais pas aux autres, j’ai très tôt découvert ce que signifiait se sentir mise à l’écart.
Ce simple détail, cette couleur de cheveux, est devenu un poids. Elle m’a appris qu’il suffit parfois de presque rien pour être jugée, moquée ou exclue.
Plus tard, dans ma vie professionnelle, quand j’étais encore salariée, bien avant de me lancer à mon compte, ce schéma s’est répété.
Encore cette pression. Encore ce regard des autres. Encore ce besoin de rentrer dans des cases.
Il fallait faire comme tout le monde. Il fallait plaire. Se conformer. Se taire.
Mais moi, je ne rentrais pas dans le moule.
J’ai pourtant essayé. Pour qu’on m’accepte. Pour qu’on m’aime. Mais je n’y suis pas arrivée.
Et au lieu de me rapprocher des autres… je me suis éloignée.
D’eux, et surtout de moi-même.
Et j’en ai longtemps souffert.
Cette quête d’adaptation m’a coûté des années de doutes, un manque de confiance tenace, un sentiment d’illégitimité qui me collait à la peau.
Le conditionnement ne passe pas seulement par l’éducation ou la société : il se glisse aussi dans le regard que les autres posent sur notre apparence.
Et cela montre à quel point on apprend très tôt à vouloir se fondre dans le moule… plutôt qu’à être soi.
Mais il n’est jamais trop tard pour se retrouver. Parfois, il faut toute une vie pour comprendre cela. Certaines prises de conscience n’arrivent qu’après un choc, une perte, un bouleversement.
Pour moi, ce déclic est venu à la mort de mon père, il y a quinze ans. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’accepter telle que j’étais.
Sans masque.
Sans chercher à me conformer.
Sans m’excuser d’exister autrement.
Mon métier de voyante et de médium, déjà à contre-courant des normes établies par la société, n’a pas facilité ce chemin.
Le regard des autres était souvent lourd, méfiant, jugeant. Il l’est encore parfois aujourd'hui.
Mais malgré l’inconfort, ce chemin vers moi-même était nécessaire. Vital.
Aujourd’hui, je sais que le courage d’être soi ne tombe pas du ciel.
Il se construit.
Il se choisit.
Il se cultive.
Et si vous êtes arrivé(e) jusqu’ici, c’est peut-être que ce chemin vous appelle aussi.
Alors rappelez-vous :
Ce n’est pas trop tard.
Ce n’est jamais trop tard.
C’est peut-être simplement… le bon moment.
Prenez soin de vous
Laurence Di Filippo
Voyante, médium, astrologue et tarologue.
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