Il n’y a pas de recette miracle pour réussir sa vie de famille, surtout lorsqu’il s’agit d’une famille recomposée. En effet, l’harmonie repose sur de nombreux facteurs, souvent complexes ou difficiles à gérer. Qui n’a jamais entendu un membre de sa famille dire : « Si vous n’avez pas réussi votre mariage, essayez au moins de réussir votre divorce » ? Cette phrase résonne d’autant plus fort si vous êtes concerné(e) et peut vous piquer à vif lorsqu’elle est prononcée par un membre de votre famille qui vous agace.
Dans ce contexte, il est vrai qu’il faut faire le maximum pour éviter les conflits, le désordre, la rancœur, la jalousie ainsi que la vengeance, surtout lorsque des enfants sont impliqués.
L’intelligence, la patience, la tolérance et la communication sont des qualités essentielles pour trouver une certaine harmonie. Pour un couple, il est déjà parfois difficile de vivre avec la personne que l’on aime et que l’on a choisie. Imaginez devoir partager votre quotidien avec des personnes que vous ne connaissez pas et qui ne partagent ni vos centres d’intérêt ni vos souvenirs. Mais si chacun y met du sien, il est possible avec le temps de construire une famille recomposée qui s’apprécie, s’accepte et se respecte.
Voici quelques pistes que vous pourrez explorer et qui, je l’espère, vous aideront à avancer vers plus de sérénité et d'équilibre.
Enfin, pour les situations délicates, je conseille toujours aux personnes en difficulté de demander de l’aide auprès d’un thérapeute, qui pourra leur donner des conseils et leur apporter un soutien lors de périodes de crise, de mésentente et de conflit.
Sommaire :
Passée l’étape du divorce, le père et la mère doivent chacun, de leur côté, se reconstruire et organiser leur vie pour retrouver un équilibre. Cette étape, cruciale, entraîne un bouleversement majeur au niveau des repères pour les adultes comme pour les enfants.
Si ce nouveau départ est souvent teinté d’espoir, celui-ci peut aussi se transformer en véritable cauchemar si certains points essentiels ont été négligés ou occultés. Comprendre les enjeux psychologiques de la famille recomposée est fondamental, mais les appliquer peut s’avérer bien plus complexe.
Le divorce, puis la recomposition familiale vont profondément bouleverser la vie de l’enfant, car celui-ci devra composer avec plusieurs personnes, parfois inconnues ou peu familières.
Ses parents biologiques.
Les beaux-parents (la belle-mère, le beau-père).
Les enfants du beau-père ou de la belle-mère.
Éventuellement, les nouveaux frères et sœurs.
Les parents et la fratrie des nouveaux conjoints de ses parents.
Si le divorce a été difficile, violent et douloureux, l’enfant peut alors éprouver un conflit de loyauté. Cela signifie qu’il peut s’interdire d’accepter et d’apprécier le nouveau conjoint de son père ou de sa mère, par crainte de blesser l’autre parent. Ce sentiment, nourri par la peur de susciter de la jalousie ou de la peine, engendre une rivalité silencieuse. L’enfant, sans s’en rendre compte, se retrouve au cœur d’un conflit qui, à long terme, peut provoquer des dégâts irréversibles, s’il n’est pas détecté et pris en considération à temps.
Depuis son plus jeune âge, un enfant a besoin de repères pour se construire :
Qui m'éduque ?
Qui me protège ?
Qui me soigne quand je suis malade ?
Qui me console quand je suis triste ?
Qui m'aide à me laver ?
Qui me prépare mes repas ?
Qui me conduit à l'école et m'aide à faire mes devoirs ?
La dissolution de la famille initiale va chambouler tous les repères de l’enfant et ébranler le sentiment de sécurité qu’il éprouvait lorsqu’il vivait avec ses deux parents biologiques. Il faudra lui expliquer au plus vite et avec beaucoup de douceur que ses habitudes vont changer. Il faudra lui laisser du temps, y aller par étapes, établir de nouvelles règles cohérentes, afin de ne pas le brusquer et éviter qu’un sentiment de confusion ne s’installe dans son esprit.
Lorsqu’un frère ou une sœur vient agrandir la famille, l’enfant aura besoin d’être aimé de manière singulière, de se sentir écouté, reconnu et valorisé.
C’est pourquoi il est important d’aménager des moments privilégiés avec lui, afin de le rassurer. N’hésitez pas à planifier des sorties et à prévoir des moments où vous serez seul(e) avec votre enfant pour éviter qu’il ne ressente de la jalousie. L’enfant doit être convaincu de la solidité de sa relation avec son parent biologique.
Le parent biologique démarre sa nouvelle vie avec un lourd fardeau émotionnel. Si celui-ci a lui-même pris l’initiative de quitter le foyer familial, la culpabilité et la honte, vis-à-vis de son enfant, risquent de s’installer. Dans le cas contraire, si le conjoint a été trahi, trompé et humilié, il va ressentir un violent sentiment d’injustice, d’abandon, de rancœur ou de colère, qu’il va, sans le vouloir, reporter sur l’enfant, en parlant négativement de l’autre parent ou en instaurant un chantage affectif. Consulter un thérapeute peut aider le parent en détresse émotionnelle à faire un travail sur lui, afin d’éviter qu’il ne projette ses blessures sur son enfant ainsi que sur sa famille. La voyance peut également l’aider à y voir plus clair et à le rassurer quant à l’avenir de son foyer.
Être beau-père ou belle-mère n’est pas une mince affaire. Le beau-parent arrive au sein d’un foyer dans une configuration émotionnellement chargée, particulièrement s’il est à l’origine du divorce des parents de l’enfant. La situation risque alors de se compliquer et de se dégrader, c’est pourquoi celui-ci devra redoubler de vigilance dans sa manière de communiquer.
C’est aux parents biologiques de mettre les choses au clair et de donner des explications précises, en fonction de l’âge de l’enfant. Cette démarche évitera que l’enfant, voire l’adolescent, considère la présence du beau-parent comme une intrusion dans sa vie et ne le prenne en grippe, ce qui risquerait de mettre en péril le nouveau foyer.
Le beau-parent doit faire preuve de patience et de respect vis-à-vis de l’enfant pour se faire accepter. Le parent biologique devra l’y aider en faisant respecter la place du beau-parent et en légitimant son autorité. Au fil du temps, le beau-parent pourra saisir les occasions de complicité ou de discussions informelles, sans chercher à remplacer le parent biologique du même sexe.
Il est primordial que le beau-parent mette les choses au point dès le début avec le parent biologique, pour savoir ce qu’il peut faire ou non. Le beau-parent et le parent doivent être en accord sur la façon de se comporter. L’important est de ne pas exposer l’enfant à des contradictions qui lui donneraient l’opportunité de manipuler les divergences parentales.
Si l’entente entre frères et sœurs est parfois compliquée et la jalousie omniprésente, la situation peut rapidement devenir ingérable lorsqu’il s’agit de demi-frères et demi-sœurs. Il est conseillé de faire preuve de prudence pour éviter les rivalités, les injustices ou la mésentente. Cela peut demander beaucoup d’énergie, de temps, de persévérance, de patience et surtout de diplomatie.
Organisez des activités communes : soyez imaginatifs, organisez des activités ou des sorties qui rassemblent la fratrie et permettent aux enfants d’apprendre à se connaître, à s’apprécier et à créer des souvenirs. Au fil des mois et des années, ils se découvriront peut-être des affinités et des passions communes qu’il faudra encourager.
Accordez-vous des moments privilégiés avec chacun d’entre eux : chaque enfant doit se sentir aimé, écouté et respecté, et bénéficier pleinement de toute votre attention. Cette attitude contribuera à consolider l’harmonie dans votre nouveau foyer. Ces moments en tête-à-tête vous permettront également de mieux comprendre ses besoins ou ses inquiétudes.
Chaque enfant doit disposer d’un petit espace à lui : il est impératif qu’il puisse préserver son intimité, se ressourcer, lire ou faire ses devoirs au calme s’il en éprouve le besoin.
Gérez un planning de corvées : pensez à mettre en place un calendrier pour répartir les tâches ménagères ou la préparation des repas. Cela aidera les enfants à se responsabiliser et à se sentir acceptés au sein de la famille.
Organisez régulièrement des réunions de famille : elles seront l’occasion de souligner ce qui fonctionne ou ce qui ne va pas. Parents et enfants pourront donner, chacun, leur point de vue. Cet exercice sera bénéfique et permettra de renforcer leur confiance en eux.
Favorisez l’entraide : proposez aux enfants de s’aider mutuellement pour les devoirs ou de se soutenir le matin, notamment au moment de s’habiller.
Favoriser la communication permettra à chaque enfant de se sentir pleinement à sa place dans votre foyer. Il est essentiel de prendre le temps de discuter et d’expliquer les choses, afin d’éviter les colères, les conflits et les malentendus. Adultes et enfants doivent pouvoir s’exprimer librement et trouver ensemble des solutions constructives.
Lorsque vous devez infliger une punition, expliquez toujours clairement les raisons de cette décision.
Sachez que lorsqu’un parent parvient à communiquer de manière claire et à se faire respecter, l’enfant renforce sa confiance envers lui.
Marcel Proust disait : « L’adolescence est le seul temps où l’on ait appris quelque chose. »
Cette phrase souligne l’intensité unique de cette période de la vie qui est faite de questionnements, de doutes, de quête d’identité, de recherche de repères, de contradictions ou de révoltes et de remises en question au cours de laquelle tout semble décuplé. L’adolescent en souffrance vit chaque événement de sa vie avec une intensité émotionnelle démesurée.
Pour traverser cette période de turbulences, dont vous ne sortirez pas totalement indemnes, je vous conseille de solliciter l’aide d’un thérapeute, si vous sentez que la situation commence à se dégrader. En effet, c’est à cette période que votre adolescent, pris d’une volonté de se détacher de ses parents biologiques, pourrait se révolter contre son beau-père, sa belle-mère ou le parent biologique avec lequel il vit. Il est donc conseillé de redoubler de prudence. Pour l’adolescent, cette phase passagère qui peut durer quelques années, est nécessaire au bon développement de son autonomie et lui permet de s’affirmer. La pratique d’un sport pendant cette période difficile pourra aider votre adolescent à canaliser son énergie et ses émotions.
Dans un monde parfait, les parents biologiques devraient pouvoir communiquer entre eux de manière cordiale et respectueuse. Il en est de même avec les nouveaux conjoints. Mais dans la réalité, les choses se passent bien souvent autrement. Des jalousies, des rivalités ainsi qu’une forme de concurrence peuvent se mettre en place entre un parent biologique et le beau-père ou la belle-mère, lorsque le parent craint que l'autre ne prenne sa place. Si, cependant, l’un des parents biologiques montre de la violence ou de l’agressivité, ou devient intrusif dans votre vie et celle de l’enfant, faites-vous accompagner par un spécialiste, qui vous aidera à clarifier les limites de chacun. Ne restez pas passif en pensant qu’avec le temps la situation puisse s’améliorer. Il faut réagir au plus vite et rester vigilant.
Les grands-parents, les oncles et les tantes de l’enfant ainsi que la famille du nouveau conjoint joueront un rôle important dans l’équilibre de l’enfant.
Si chacun des membres de la famille a sa propre opinion, il est important que chacun reste à sa place. Il est essentiel, dès le début, de présenter le nouveau conjoint à la famille. Favorisez la communication, répondez aux questions que l’on vous pose sur votre nouvelle vie, cela évitera les clivages, les non-dits et les rumeurs en votre absence. Si vous entendez des médisances concernant votre nouveau conjoint, prenez le temps de clarifier les choses avec les personnes concernées de manière calme et ouverte. Votre équilibre familial en dépendra.
Lorsque la séparation des parents biologiques se déroule dans la douleur et la rancœur, il est recommandé de faire appel à des thérapeutes, des médiateurs ou des psychologues pour apaiser les tensions. Dans chaque situation difficile, il est préférable de s'adresser à des professionnels, capables d'apporter un regard objectif et neutre. Trop souvent, les personnes en détresse commettent l’erreur de se tourner vers des membres de la famille ou des amis qui, la plupart du temps, projettent leurs propres peurs et finissent, sans le vouloir, par aggraver la situation. La voyance peut également être un soutien précieux : elle permet de réfléchir, de mieux comprendre certains blocages et d'envisager des solutions.
Il y a des familles dans lesquelles l’harmonie et l’équilibre familial s’installent dès le début. Cela arrive souvent lorsque la séparation des parents biologiques s’est faite de manière intelligente et dans le respect mutuel. Dans d’autres cas, lorsque l’un des parents biologiques a été trahi ou trompé, la tension atteint son apogée. Des insultes, des accusations et des menaces peuvent survenir. L'enfant se retrouve pris au milieu d’une querelle familiale, devient un bouc émissaire ou fait l’objet d’un chantage affectif.
Parents biologiques, n’oubliez pas qu’un jour vous vous êtes aimés et que cet amour a donné naissance à un enfant. Si vous aviez eu un autre conjoint ou une autre conjointe, votre enfant ne serait pas la personne qu’il est aujourd’hui. Ce sont les paroles que je partage parfois lors d’une consultation de voyance, quand l’un des parents biologiques déverse sa haine envers son ex-conjoint.
Je suis convaincue qu’avec le temps et une petite dose de bonne foi de la part des membres d’une famille recomposée, il est possible de trouver un équilibre et une forme de paix au sein d’un foyer. Cela demande, de la part des parents biologiques et de leur nouveau conjoint, beaucoup de travail, de patience, d’intelligence et de volonté. Il faut parfois mettre son orgueil de côté, même si cela est difficile, surtout lorsque la séparation a été douloureuse et compliquée.
Mes clients se retrouvent la plupart, en difficulté financière ou souffrent de ne plus vivre avec leur enfant, comme c’est souvent le cas pour certains pères divorcés. De nombreuses personnes me consultent en voyance parce qu'elles se sentent perdues. Elles culpabilisent, ne savent pas si elles ont pris les bonnes décisions, doutent de leurs choix passés. Certaines sont à l’origine du divorce et s’en veulent d’avoir pris la décision de quitter leur foyer. D’autres sont sur le point de prendre une décision difficile et viennent me voir pour obtenir un éclairage ou un soutien.
Je me souviens d’un couple qui s’est séparé dans la douleur. La femme avait trompé puis quitté son mari qu’elle avait connu à l’adolescence. Ensemble, ils avaient eu très tardivement une ravissante petite fille. L’épouse a fait le choix de partir pour un nouvel amour. Leur séparation, dont j’ai été témoin, a été un véritable tsunami émotionnel. Et pourtant... peu de temps après leur rupture, ils ont eu l’intelligence de mettre en place une garde alternée. Cette décision a grandement contribué à apaiser les tensions. Au fil des années, les parents biologiques ont su retrouver une forme de complicité. Ils partagent aujourd’hui des moments ensemble avec leur enfant et leurs nouveaux conjoints, comme les fêtes de Noël ou les vacances.
Construire une famille recomposée harmonieuse est un défi de chaque instant.
Avec de la volonté, de la tolérance, du courage et une aide extérieure, il est possible de créer un foyer où chacun peut trouver sa place et connaître le bonheur.
Mais ce chemin est semé d'embûches, et j'en parle en connaissance de cause. Il y a 26 ans, j’ai vécu cette recomposition. Mais à l’époque, je n’avais ni le soutien de ma famille, ni la force, ni le courage, ni la maturité nécessaires pour faire face à cette épreuve. Je me suis retrouvée seule au milieu d'un conflit que je n'ai pas su gérer et qui me dépassait. Je me suis sentie isolée dans cette traversée... et j’ai échoué. C’est peut-être aussi pour cette raison que je souhaite aujourd’hui partager ce que j’ai appris, afin que d’autres puissent avancer, dépasser les obstacles et surmonter les difficultés.
Lors de mes consultations de voyance, j’accompagne souvent des personnes en quête de clarté, de réconfort et de paix intérieure. Parfois, un simple éclairage suffit à faire naître une nouvelle compréhension, un nouvel élan, un nouvel espoir.
Ne restez pas seul(e). Faites-vous accompagner : par un voyant, un thérapeute, un médiateur. Il y a des épreuves que l’on ne peut traverser seul(e).
J’espère que, si vous êtes concerné(e), vous saurez écouter votre intuition et trouverez la voie du cœur. Car c’est elle qui mène à l’essentiel.
Prenez soin de vous
Laurence Di Filippo
Voyante, médium, astrologue et tarologue.
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