Face à des échecs répétés ou lorsqu'un sentiment d’insatisfaction s’installe dans notre quotidien, il devient parfois nécessaire de repenser totalement notre histoire de vie. Ces moments de crise, souvent inconfortables et perturbants, peuvent devenir de puissants leviers de transformation si l’on arrive à se poser les bonnes questions :
Qui suis-je vraiment ?
Que suis-je venu(e) chercher dans cette existence ?
Qu’est-ce que j’attends de la vie ?
Pourquoi j’exerce cette profession ?
Pourquoi ai-je choisi ce partenaire de vie ?
Ces questionnements surgissent souvent dans les moments importants de notre vie :
Lors d’une recherche d’emploi.
À la suite d’échecs répétés.
Après une rupture.
Après un burn-out.
À la suite d’un deuil.
Un véritable travail d’introspection devient alors indispensable : On va rechercher une cohérence et du sens entre ce que l’on est, ce que l’on vit et ce que l’on souhaite vivre. C’est ce qu’on appelle la congruence ou, plus simplement, « être aligné ».
Sommaire :
Il peut exister une forte dissonance entre ce que l’on montre au monde et ce que l’on ressent intérieurement.
On dit qu’une personne est alignée lorsqu’elle vit en accord avec ses idées, ses envies, ses valeurs et ses besoins profonds. Cela ne signifie pas qu’elle est parfaite ou qu’elle ne doute jamais. Mais c’est quelqu’un qui se respecte, qui agit avec authenticité, sans chercher à transformer sa personnalité pour plaire ou se conformer aux attentes des autres. Elle est claire avec elle-même. Et elle n’agit ni par peur ni par habitude.
Le désalignement apparaît souvent lorsqu’il existe un écart entre ce que l’on ressent profondément et la vie que l’on mène, même si l’on croit avoir fait ces choix en toute conscience. Il arrive souvent que l’on emprunte une voie qui n’est pas vraiment la nôtre, qui ne nous correspond pas pleinement, par peur, par manque d’argent ou par nécessité.
Ceux qui s’en rendent compte arriveront tôt ou tard à rebondir. D’autres, par crainte ou par habitude, continueront sur un chemin qui ne leur correspond pas.
En tant que voyante, il m’arrive souvent de recevoir des personnes en consultation qui rencontrent des difficultés récurrentes dans leur vie professionnelle. Je me souviens d’un consultant en particulier : un homme brillant, avec un niveau d’études élevé – il avait étudié jusqu’à l’âge de 28 ans.
Pourtant, il occupait un poste qui ne lui ressemblait pas uniquement pour subvenir à ses besoins. Il n’était pas incompétent, loin de là, mais il travaillait sans conviction, sans réel engagement intérieur.
Il attendait le week-end avec impatience pour pouvoir se consacrer à ses loisirs, à ce qui le faisait vibrer réellement.
Les entreprises dans lesquelles il travaillait finissaient toujours par déposer le bilan. Et lui, au lieu de chercher activement un nouveau projet professionnel, attendait d’être licencié pour bénéficier du plan social. Comme s’il espérait, inconsciemment, que la vie l’oblige à changer de cap. Ce genre de situation reflète un désalignement profond : lorsque l’on n’est pas à sa place, les blocages se répètent, comme si la vie elle-même nous poussait à nous réaligner.
En échangeant davantage en profondeur avec lui, je me suis rapidement rendue compte qu’il était fortement conditionné depuis l’enfance.
Je l’ai questionnée sur les hommes de sa lignée : Quels métiers avaient-ils exercés ? Aimaient-ils ce qu’ils faisaient ? En lui posant cette question, j’avais déjà ma petite idée.
Il m’a alors expliqué que, sur cinq générations, tous les hommes de sa famille avaient exercé le même métier.
Lui-même, père de trois enfants dont un garçon et deux filles, avait imposé à son fils aîné de suivre le même parcours que lui, en l’orientant vers les mêmes études, dans l’idée de perpétuer la tradition familiale.
Mais une fois diplômé, son fils a eu le courage de reconnaître que ce métier ne lui correspondait pas. Il a pris une autre direction, en accord avec ce qu’il ressentait profondément.
Cette décision a provoqué une réaction très violente chez mon consultant. Il ne comprenait pas ce choix et s’est senti trahi.
Pourtant, cette révolte en disait long : elle révélait à quel point lui-même avait réprimé ses propres élans pour rester fidèle à un héritage familial devenu une prison.
Sa réponse m’a confirmée ce que je pressentais : il portait le poids des mémoires transgénérationnelles. Il avait suivi une voie qui ne lui correspondait pas. Il reproduisait en fait sans en avoir conscience des fidélités invisibles héritées de ses ancêtres.
Son fils, en faisant le choix d’exercer un autre métier, a eu le courage de s’écouter et, grâce à cela, il a rompu le schéma transgénérationnel. Il a osé dire non ! Pourquoi a-t-il eu ce courage et cette prise de conscience ?
Parce que et grâce à cela aussi, il avait vécu une profonde dissonance affective dans sa propre enfance. Les relations difficiles qu’il entretenait avec son père, marquées par le rabaissement, le manque de reconnaissance et de soutien, l’ont poussé très tôt à se questionner, à se détacher et à ne plus vouloir subir. L’humiliation infligée par son père durant sa jeunesse a déclenché un désir profond de se choisir lui-même.
Parfois, lorsque un désalignement dure trop longtemps ou est trop mal vécu, notre corps finit par s’exprimer, poussé par notre âme en souffrance. La maladie peut alors surgir comme une alerte, un message silencieux qui nous invite à nous écouter et à nous respecter.
Il est difficile d’être aligné si l’on ne se connaît pas soi-même, si l’on ne s’aime pas ou si l’on ne se respecte pas.
Se connaître, c’est à la fois savoir ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, ce que l’on souhaite réaliser dans sa vie…
Mais c’est aussi reconnaître ses défauts, ses blessures, ses fragilités et apprendre à les accepter.
Pour être aligné, il est essentiel de se poser cette question :
Y a-t-il une cohérence entre mes pensées, mes paroles et mes actions ?
Autrement dit :
Est-ce que je pense une chose… Mais j’en dis une autre ?
Est-ce que je dis une chose… Mais j’agis différemment ?
Est-ce que mes choix sont fidèles à ce que je ressens au fond de moi ?
Les 3 piliers de l’alignement sont :
L’alignement avec soi-même : ses valeurs, ses besoins fondamentaux, ses priorités, ses émotions.
L’alignement avec ses choix : Est-ce que mes choix professionnels ou sentimentaux sont en accord avec ce que je souhaite vraiment ? Où sont-ils ou ont-ils été influencés par peur ou par obligation ?
L’alignement avec les autres : suis-je moi-même dans mes relations aux autres ?
Suis-je honnête avec les autres ?
Si l’un de ces piliers est fragilisé, notre équilibre, notre bien-être et notre bonheur vont alors en souffrir et entraîner un sentiment de vide, de perte de sens et de découragement profond.
ll y a une quinzaine d’années, peu de temps après le décès de mon père, une amie m’a parlé de l’ikigai, un outil de réflexion personnelle venu du Japon. Ce mot ne me disait absolument rien.
C’était d’autant plus surprenant que, quelques années auparavant, j’avais eu la chance de visiter ce magnifique archipel. J’avais été touchée par sa beauté, sa douceur, sa simplicité, son lien profond avec la nature… et bien sûr par la culture japonaise. Mais jamais je n’avais entendu parler de cette approche, pourtant si précieuse.
La mort de mon père m’avait quelque peu déstabilisée.
Bien que je susse depuis longtemps ce que je voulais faire de ma vie, cet événement avait ravivé en moi de nombreuses questions : sur le sens de ma vie, sur ma mission et sur ma place dans le monde.
L’ikigai est alors apparu comme une boussole intérieure. Cet outil a éclairé mes choix, m’a aidée à me recentrer et m’a permis de retrouver un équilibre dans ma vie et entre ce que je faisais… et ce que je ressentais au plus profond de moi-même.
L’ikigai repose sur quatre grandes dimensions :
Ce que j’aime faire
→ Ce qui me passionne et ce qui m’anime
Ce pour quoi je suis doué(e)
→ Mes talents, mes qualités, ce que je fais avec aisance et avec plaisir.
Ce dont le monde a besoin
→ Ce que je peux apporter aux autres, au monde et à la société.
Ce pour quoi je peux être rémunéré(e)
→ Ce qui peut me permettre de gagner ma vie tout en restant fidèle à moi-même.
Lorsque ces quatre cercles se rejoignent, on dit que l‘on touche à son ikigai.
Vous pouvez l’utiliser à n’importe quel moment de votre vie,
Sources :
Vous trouverez des informations concernant l’IKIGAI sur le site de Julie Guillaumin, praticienne MBTI et auteure du site Ready For Change, https://readyforchange.fr/ikigai-trouver-son-equilibre vous pourrez y télécharger gratuitement un IKIGAI. Julie accompagne celles et ceux qui souhaitent transformer leur vie professionnelle.
L’alignement mène à la réussite car il apporte de la clarté dans nos choix, dans nos actions et dans nos priorités. Tout devient plus clair et plus fluide.
On ne cherche plus à être quelqu’un d’autre. On avance dans la vie avec justesse.
On est en accord avec soi-même et les autres.
On a fait un véritable travail sur soi.
On a fait la paix avec son passé, avec son histoire familiale et ses blessures.
On sait qui l’on est et ce que l’on vaut.
On s’accepte tel que l’on est, avec ses forces et ses fragilités.
On a appris à s’aimer, à se respecter et à poser ses limites.
On sait ce que l’on attend de la vie et ce qui a du sens.
On a appris à se faire confiance et à écouter son intuition.
On connaît : ses besoins, ses valeurs, ses blessures, ses envies,
ses zones de vulnérabilité, ses qualités et ses défauts.
Les peurs et les doutes ne prennent plus le dessus.
L’énergie circule librement et nos décisions sont prises avec justesse.
On s’éloigne des personnes toxiques qui nous prennent notre énergie et nous épuisent.
On refuse les situations contraires à notre équilibre et à notre épanouissement.
Les blocages intérieurs disparaissent.
On ne subit plus, car on choisit.
L’ikigai serait un outil idéal à introduire dès l’adolescence, pour éviter que l’alignement ne devienne un luxe réservé à ceux qui sont en plein burn-out ou en pleine crise existentielle.
Il devrait faire partie de l’apprentissage fondamental, au même titre que le français ou les mathématiques, même si, à cette période de la vie, cela peut sembler un peu prématuré, car on manque encore d’expérience, de maturité et de recul. L’adolescence est une période de turbulences : on se cherche, on se rebelle parfois (plutôt souvent 😊) contre ses parents, on est en quête d’une identité propre. Mais c’est justement à cette période de questionnement intense qu’il peut être précieux d’introduire des outils comme l’Ikigai, pour commencer à ouvrir un espace de réflexion personnelle, dans lequel les adolescents peuvent commencer à se poser les bonnes questions :
Qu’est-ce qui m’attire ?
Qu’est-ce qui a du sens pour moi ?
Qu’est-ce que j’aimerais explorer ?
C’est à cet âge-là qu’il faut planter les graines de conscience, en douceur et avec bienveillance, pour en récolter les fruits à l’âge adulte.
L’alignement, c’est comme un jardin rempli de jolies fleurs dont il faut prendre soin.
Il faut les arroser régulièrement pour éviter qu’elles ne se fanent. Mais pour leur permettre de grandir, de s’épanouir et de fleurir pleinement, il ne faut pas oublier de leur donner de l’engrais.
Même lorsque l’on a trouvé ce que l’on aime vraiment, et même si l’on sait ce que l’on veut faire de sa vie, cela ne suffit pas : il faut cultiver son alignement et son jardin intérieur. Ils doivent être entretenus, renforcés et nourris chaque jour.
C’est pourquoi cet “engrais” est indispensable. Dans notre vie, il peut prendre différentes formes :
S’aimer.
Prendre soin de soi.
S’accorder des moments de plaisir, de détente, de calme, de solitude et de repos.
S’entourer de personnes authentiques, qui nous respectent et nous nourrissent sur le plan intellectuel.
Prévoir des instants de créativité.
Bien se nourrir.
Pratiquer une activité physique régulière.
Se promener dans la nature.
Vivre le moment présent.
C’est une question que je me pose souvent et que l’on me pose régulièrement.
Souvent, nous n’avons pas le choix : nous devons composer avec des personnes qui sont complètement en décalage avec nos valeurs et nos principes. S’il est difficile d’éviter un chef irrespectueux ou des collègues de travail qui ne partagent pas les mêmes idées que vous, il est essentiel de vous faire respecter, de cultiver votre jardin secret, de rester fidèle à vos convictions et à votre vérité intérieure, même si cela crée des moments de solitude.
Avec le temps, vous attirerez à vous des personnes qui vous ressemblent.
L’alignement ne se met pas en place en quinze jours.
Pour certains, c’est le travail de toute une vie, souvent initié par une prise de conscience profonde, survenue à la suite d’un ou de plusieurs évènements qui ont bouleversé leur existence. D’autres portent cette quête intérieure en eux dès leur plus jeune âge. Ce sont alors les rencontres, les lectures, les voyages, les expériences de la vie et parfois les épreuves qui leur montrent un autre chemin : celui de la transformation intérieure.
On est rarement aligné à 20 ans.
On le devient doucement, en avançant dans la vie, en prenant du recul et en se libérant de nos conditionnements, quand la sagesse ou une certaine maturité commencent à s’installer.
L’alignement, c’est un équilibre entre ce que l’on ressent, ce que l’on vit et ce que l’on choisit d’être ou de devenir. Mais cela ne signifie pas que l’on ne peut pas commencer à s’y intéresser dès son plus jeune âge, à travers des réflexions personnelles.
Même si l’alignement est un processus qui se met en place, qui se transforme, qui se réajuste et qui évolue tout au long de la vie, il est possible de ressentir si une personne est alignée… ou non.
Dans le langage populaire, certains diront qu’elle est “à l’aise dans ses baskets”.
D’autres, avec un vocabulaire plus classique ou ayant des connaissances en développement personnel, diront qu’elle dégage une énergie particulière : une forme de calme, de stabilité, de justesse et de cohérence.
Ce sont ces personnes que l’on remarque sans qu’elles cherchent à attirer l’attention.
Elles inspirent la confiance, l’apaisement, la clarté… simplement en étant elles-mêmes.
Malgré les nombreux ouvrages qui parlent de l’Ikigai, je vous recommande tout particulièrement le livre de Héctor Garcia et Francesc Miralles :
“Ikigai– Le secret des Japonais pour une vie longue et heureuse”.
Ce livre, disponible en livre de poche, est une première approche accessible de cette philosophie de vie japonaise. Vous y trouverez également de nombreux témoignages inspirants.
Dans mes consultations de voyance, il arrive souvent qu’un tirage révèle des zones d’ombre, des blocages, des souffrances et des déceptions qui ont été refoulées, ignorées ou simplement oubliées par la personne qui me consulte. Les réponses et les messages qui émergent vont alors ouvrir des portes, permettant parfois de mettre en lumière ce qui était déjà là, mais que la personne n’arrivait ni à voir ni à accepter.
C’est alors que la voyance et la médiumnité vont jouer un véritable rôle d’éveilleurs de conscience. Car elles ne se contentent pas de prédire : elles révèlent et ramènent la personne à elle-même et à ses besoins profonds.
Beaucoup de personnes arrivent avec des questions fermées comme :
Vais-je trouver l’amour ?
Vais-je retrouver un travail ?
Vais-je enfin réussir à vendre ma maison ?
Ces questions sont légitimes, surtout lorsqu’elles amènent des réponses positives : elles rassurent et redonnent de l’espoir au consultant. Et c’est important.
Mais dans certains cas, ces questions et ces réponses ne suffisent pas :
Si une personne enchaîne les ruptures amoureuses sans jamais s’interroger sur
ses échecs…
Si elle déteste son métier depuis toujours, sans oser changer de voie…
Ou encore, si elle n’arrive pas à vendre sa maison familiale alors qu’elle y est encore émotionnellement attachée, même inconsciemment.
Dans ces cas-là, la réponse ne se trouve pas dans un simple “oui” ou “non”.
Elle se trouve dans un réalignement plus profond, dans une prise de conscience, dans une invitation à se poser les bonnes questions.
La voyance ne va rien décider à votre place. Elle va vous aider à vous reconnecter à votre propre vérité, mais aussi à ce que vous ressentez… et à ce que vous fuyez.
Et c’est à ce moment-là que commence le chemin de l’alignement.
Prenez soin de vous
Laurence Di Filippo
Voyante, médium, astrologue et tarologue.
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