Le divorce dans un couple est une épreuve douloureuse qui peut bouleverser une vie entière, particulièrement lorsqu’il y a des enfants.
Si la souffrance de l’enfant, puis celle de la mère, est souvent mise en lumière, celle du père, par contre, est bien souvent négligée, voire complètement occultée. Elle reste invisible aux yeux de la société, alors qu’elle mérite d’être entendue, reconnue et respectée.
Pour un enfant, le divorce de ses parents est vécu comme un véritable drame. L’éloignement du père est perçu comme un séisme émotionnel, modifiant ses repères affectifs et son équilibre pour le restant de sa vie. C’est pourquoi, lors d’une séparation, il est essentiel que chaque membre de la famille concerné soit compris, écouté et respecté.
Sommaire :
La souffrance du père est minimisée ou occultée en raison du lien physique et biologique que la mère entretient avec son enfant dès le début de sa grossesse. Il est souvent reproché aux hommes de ne pas savoir ce qu’une mère peut ressentir lorsqu’elle porte l’enfant dans son ventre.
Le père va aimer son enfant tout aussi inconditionnellement qu’une maman qui l'a porté, voire parfois davantage. Son amour va simplement se manifester différemment.
Lorsqu’un père divorce et que la mère obtient la garde de l’enfant, le père se retrouve souvent avec des moyens financiers limités. Le père va privilégier la plupart du temps les besoins de son ex-femme et de son enfant pour s’assurer qu’ils ne manquent de rien. Il se retrouvera quelquefois obligé de vivre de façon très modeste pour pouvoir honorer ses obligations financières et préserver le bien-être de son enfant. Cette situation peut être difficile à vivre et psychologiquement éprouvante. Il aura l'impression de devoir redémarrer sa vie et tout recommencer, surtout s'il n'avait pas, au départ, une situation professionnelle stable et des moyens financiers confortables.
Un de mes amis français était tombé amoureux d'une Mexicaine qu'il avait rencontrée lors d'un voyage à Rome. Après quelques mois de vie commune en France, ils ont décidé de se marier et sont devenus les heureux parents d’un petit garçon. Sa femme s’est rapidement adaptée à son nouvel environnement : elle a maîtrisé notre langue avec beaucoup de facilité, puis a trouvé un travail épanouissant. Cependant, quelques années plus tard, rongée par le mal du pays, elle a demandé le divorce pour retourner vivre au Mexique auprès de sa famille.
Mon ami, profondément attaché à son fils, a pris la courageuse décision de tout quitter pour s’installer à Mexico, espérant rester proche de son enfant et tenter de reconstruire sa vie. Mais au bout de deux ans, il a dû prendre la douloureuse décision de retourner vivre en France, car il ne maîtrisait toujours pas la langue, rencontrait des difficultés à trouver un emploi et peinait à se faire des amis.
Cette séparation a bouleversé toute son existence. Malgré tous ses efforts pour maintenir un lien avec son fils, leurs échanges se limitaient à deux appels téléphoniques par semaine et il ne le voyait qu’une fois par an. Chaque été, jusqu’à la majorité de son enfant, il se rendait au Mexique pendant un mois. Là-bas, il louait un appartement et passait les vacances en tête-à-tête avec lui, profitant de chaque instant.
Ces contraintes, lourdes émotionnellement, l’ont empêché de refaire sa vie. Il vivait dans une solitude pesante, tiraillé entre son amour pour son fils, son incapacité et sa peur de refonder une famille.
Même si votre ex-conjoint vous a trahi, ou n’a pas été, à vos yeux, le père idéal, ne vous servez pas de votre enfant pour le blesser, lui nuire ou vous venger. N’utilisez pas votre enfant comme un bouclier ou un objet de chantage.
J’ai connu dans mon entourage un homme qui a vécu des situations inimaginables.
Comme beaucoup de papas divorcés, il avait la garde de son enfant un week-end sur deux. Un jour, sa petite fille âgée de 5 ans à peine, lui dit avec beaucoup de tristesse : "L’autre jour, Mamie t’a coupé en deux et elle t’a mis à la poubelle. J’ai beaucoup pleuré." Sur le moment, il ne comprit pas ce que sa fille voulait dire. En la questionnant davantage, il a découvert que sa belle-mère, qui gardait sa fille chaque mercredi après-midi, avait sorti l’album de mariage de mon ami et de son ex-femme. Puis, devant l’enfant, elle avait découpé toutes les photos où il apparaissait avec son épouse, les avait déchirées et jetées à la poubelle.
L’enfant, choquée par cette scène, avait ce jour-là éclaté en sanglots.
Peut-on seulement imaginer l’incompréhension et la profonde tristesse de cet enfant, face à une telle situation ? Et comment qualifier autrement que par inconscience et malveillance le comportement de cette grand-mère ?
Lorsque ce papa venait chercher sa fille un week-end sur deux, son ex-femme, depuis leur divorce, n’avait jamais eu la politesse de lui ouvrir la porte d’entrée, préférant l’éviter. À la place, elle ouvrait la porte automatique du garage pour laisser sortir l’enfant."
"Imaginez la scène : une grande porte de garage qui s’ouvre lentement, et derrière, vous découvrez une petite fille, haute comme trois pommes, portant son petit cartable, prête à partir avec son papa."
"Le même scénario se répétait chaque dimanche soir, lorsque l’enfant retournait chez sa mère. Le papa, après avoir déposé sa fille devant la porte du garage, s’éloignait pour attendre, seul et à distance, que la porte s’ouvre. Il savait que sa fille entrerait dans le garage sans se retourner, sans un regard ni un mot pour ne pas contrarier sa maman."
Dans ce genre de situation, l’humiliation va affecter aussi bien l’enfant que le père :
L’humiliation du père : le père va éprouver un sentiment de culpabilité et de tristesse en voyant son enfant traité comme un simple objet par sa mère. Il subira une humiliation personnelle, se sentira dévalorisé dans son rôle de père, et se verra impuissant face à cette situation.
L’humiliation de l’enfant : pour l’enfant, l’humiliation est plus subtile.
Il peut ressentir de la gêne, de la honte et de l’incompréhension face à cette situation imposée par ses parents, qui renforcera chez lui un sentiment d’instabilité. Il vit entre deux mondes et ses repères affectifs sont brouillés. Ces blessures émotionnelles le marqueront pour le restant de sa vie.
En cherchant à humilier son ex-mari, cette femme a atteint son objectif et, sans réellement en prendre conscience, a profondément affecté son enfant.
" Un jour, cet ami m’a également confié qu’en venant chercher sa fille, il l’avait trouvée vêtue de vêtements sales et abîmés pour passer le week-end avec lui. Profondément choqué, il l’a aussitôt emmenée dans un magasin pour lui acheter une jolie tenue. Sa fille la portait avec fierté lorsqu’il l’a raccompagnée chez sa mère à la fin du week-end. Pourtant, il ne l’a jamais revue vêtue de ces vêtements. La mère aurait-elle interdit à l’enfant de porter les vêtements offerts par son père ? Ce mystère demeure entier, d’autant plus qu’elle n’avait aucun problème financier qui l’aurait empêchée de bien vêtir sa fille. Mon ami n’a jamais osé poser la question à sa fille, de peur de la mettre dans une situation inconfortable."
Un enfant a besoin à la fois de son père et de sa mère pour se construire.
Certaines femmes réduisent le père de leur enfant au rôle de simple géniteur, alors qu’un père est bien plus que cela.
Certaines croient même que la séparation d’avec leur père serait bénéfique pour leur enfant.
(Dans les situations de violence ou d'inceste, il est évident qu'il est nécessaire d'éviter tout contact avec le père.)
Mais que ressentiraient-elles si leur propre mère les avait privées de leur père ?
Bien avant sa naissance, le futur papa va se préparer mentalement à l’arrivée de son enfant, en réfléchissant au père qu'il souhaitera devenir, à l’éducation qu’il souhaitera lui donner, aux valeurs qu’il souhaitera lui transmettre. Il se préparera à lui offrir un cadre de vie sécurisant et s’assurera que cet enfant ne manque de rien sur le plan matériel. Il fera également des projets d’avenir.
Les responsabilités d’un père vont bien au-delà de l’aspect matériel :
Aimer son enfant de manière inconditionnelle.
Protéger son enfant et assurer sa sécurité.
Enseigner la discipline et les limites.
Inculquer le respect de soi-même et des autres.
Apporter une autorité bienveillante.
Dans certaines familles monoparentales, lorsque le père n’est pas présent pour remplir ces fonctions, l’enfant deviendra un adulte instable qui s’exprimera à travers des comportements anxieux, agressifs ou renfermés.
Un beau-père, aussi bienveillant soit-il, ne pourra jamais remplacer un véritable père.
Il pourra jouer un rôle bienveillant et complémentaire. Il contribuera à créer un environnement et une stabilité émotionnelle à l’enfant. C’est la raison pour laquelle il est important qu'il puisse également participer à son éducation en veillant toutefois à respecter la place du père biologique, même si celui-ci est absent ou décédé.
Lors d’une séparation, il est crucial de ne pas affronter cette épreuve seul.
Consulter un psychothérapeute vous aidera à mettre des mots sur votre souffrance et vous permettra de vous reconstruire.
Pratiquer un sport vous aidera à vous sentir mieux dans votre corps, et donc mieux dans votre tête.
Ne restez pas isolé : retrouvez vos amis et confiez-leur votre tristesse. Cela allégera votre fardeau.
Adressez-vous à des associations qui défendent la cause des pères séparés de leur enfant.
Ces associations se battent pour que l’importance du père soit reconnue au-delà de la seule fonction de géniteur :
« Jamais sans papa » (https://jamais-sans-papa.fr/)
« SOS papa » (https://sospapa.net)
« Nous resterons vos pères. » (https://www.nousresteronsvosperes.fr)
Même si votre ex-épouse vous dénigre, vous rabaisse ou tente de vous empêcher de voir votre enfant, n'oubliez pas que vous resterez toujours le père de votre enfant, qu'elle l'accepte ou non !
Ne perdez pas le contact. Essayez de communiquer autant que possible avec votre enfant. Envoyez-lui des lettres, des messages ou même des enregistrements où vous lui exprimez votre amour. Grâce aux moyens modernes de communication dont nous disposons aujourd'hui, il est facile de rester en contact tous les jours.
Rappelez-lui que vous l’aimez et que, malgré la distance et la séparation, votre amour pour lui reste inchangé. Votre enfant aura besoin d’être rassuré.
Imposez-vous avec respect dans la vie de votre enfant, ne baissez jamais les bras et faites valoir vos droits. Restez informé de sa santé, n'hésitez pas à rencontrer ses maîtres ou professeurs, suivez ses résultats scolaires de près et impliquez-vous pleinement dans son quotidien. Votre présence et votre engagement sont essentiels. Conseillez-le et donnez-lui votre avis sur le choix de ses études, tout en vous impliquant activement dans les moments clés de sa vie.
Si votre enfant vous questionne sur votre séparation, répondez honnêtement et simplement à ses questions. N'hésitez pas à vous faire aider par un thérapeute. Plus tard, lorsqu'il sera plus grand et en âge de comprendre, vous pourrez lui donner davantage de réponses et de détails sur les raisons pour lesquelles vous et sa mère vous êtes séparés.
Évitez d’émettre des critiques concernant sa mère. Cela serait inutile, car cela ne ferait qu'aggraver sa souffrance. N'oubliez pas que votre enfant vous aime tous les deux.
Si votre enfant est une fille, il est important de ne pas attendre trop longtemps avant de reconstruire votre vie sentimentale. En reportant cela, vous risquez de créer une relation trop fusionnelle avec elle. Par la suite, celle-ci pourrait avoir du mal à accepter votre nouvelle compagne. Des sentiments de jalousie et de rivalité pourraient alors émerger et s’installer.
Je connais un père qui, par peur de perdre l'amour de sa fille, a attendu de nombreuses années avant de rencontrer quelqu'un.
Lorsque celui-ci a enfin décidé de refaire sa vie, la relation fusionnelle et le sentiment d’exclusivité qu'il avait entretenus avec elle pendant toutes ces années ont rendu difficile l'acceptation de sa nouvelle compagne. Cette situation a engendré des conflits, des tensions, des cris, des pleurs et des rivalités.
Il n’a pas réussi à imposer sa nouvelle compagne auprès de sa fille.
C’est à ce moment-là que son ex-femme, guidée par l’instinct de vengeance, la jalousie et la peur que la nouvelle compagne de son ex-mari soit appréciée par leur fille, a saisi cette opportunité pour monter l’enfant contre son père.
Au final, leur fille a coupé les ponts avec son père pendant plus de 25 ans, et aujourd’hui, à 38 ans, elle n’a toujours pas accepté la nouvelle épouse de son père, avouant éprouver une haine viscérale envers elle.
Cette situation est malheureusement fréquente. Ne voulant pas imposer une nouvelle femme dans la vie de sa fille, le père a, sans le savoir, renforcé et entretenu sa nature jalouse, possessive et exclusive à son égard.
Malheureusement, aujourd'hui, elle entretient des liens distants et tendus avec son père.
Le père et la fille n'ont jamais réussi à renouer leurs liens ni à retrouver la complicité qu'ils ressentaient avant l'arrivée de la nouvelle compagne dans leur vie.
La voyance peut vous guider dans vos choix et des aspects de votre vie que vous n’avez peut-être encore jamais envisagés. Lors d’un divorce, la voyance pourra vous éclairer sur l’évolution de votre relation avec votre enfant et votre ex-compagne, ainsi que sur des décisions à prendre.
Vous vous retrouvez à un carrefour de votre vie et vous aurez besoin de conseils pour avancer sereinement. Lors d’une séparation, la peur de l’inconnu peut obscurcir votre jugement. Je peux vous aider à prendre du recul et à trouver des solutions.
Lors d’une consultation de voyance ou de guidance, je conseille toujours à mes clients en situation de divorce de privilégier le respect, le dialogue et la communication avec la mère de leur enfant, même dans les moments difficiles. Un échange calme et ouvert peut faciliter la compréhension mutuelle et aider à surmonter les obstacles émotionnels. Il est important pour l’avenir de votre enfant de respecter sa mère, tout en défendant vos droits avec respect et fermeté.
Prenez soin de vous
Laurence Di Filippo
Voyante, médium, astrologue et tarologue.
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